samedi 23 février 2013

Tassie


J’étais super excitée à l’idée de prendre l’avion, de me retrouver dans les grands duty free, présenter mon passeport à la douane et avoir un beau tampon, jusqu'à ce que je réalise qu’en fait il s’agit d’un vol domestique, celui qu’on prends de Melbourne jusqu’à Hobart (capital de la Tasmanie). Bé oui suis-je bête, c’est le même pays …

La dernière fois qu’on a pris l’avion ca a duré 24h, autant dire que ca nous a fait bizarre quand après 45 minutes de vol on nous annonce qu’on va bientôt atterrir, température extérieur de 17° mhmhmh ! Et oui, le seul jour qu’on a pour visiter Melbourne, juste avant de prendre notre vol, on passe de 35° à 20° avec pluie. Du coup pareil pour la Tassie. On rejoint les températures de saison !

Nos nouveaux wwoofs host viennent nous chercher à l’aéroport, en route vers la maison à 30 minutes d’Hobart. La mère de famille parle couramment français, sont père étant diplomate elle à passer plusieurs années dans des pays francophone étant enfant. On échange entre français et anglais. C’est sympa et ca fait du bien.

Elle nous avait prévenus par email que notre wwoofing allait être une aventure puisque la maison est en construction. Sauf qu’on s’attendait pas à ce qu’on allait trouver en arrivant : THE maison ! Grande, magnifique, en bois et pierre … L’intérieur au top de l’itech (en tout cas la cuisine, c’est la seul pièce finit), baignoire sur le balcon en face de la montagne, four à pizza, plafond digne d’une cathédrale… Bon il n’y a aucunes portes aux pièces, ni de vitres, on vit sur un chantier, mais LA maison des magazines déco.

Juste 3 personnes sont sensés y vivre mais on dirait qu’elle a été construite pour 20. Notre boulot est d’aider les ouvriers qui viennent quotidiennement : ranger, nettoyer, déplacer des trucs… Heureusement que le temps c’est rafraichit car c’est parfois physique.

La maison est en face de montagnes, appelées « la belle au boit dormant » car en effet, on dirait le corps d’une femme allongée.
Une autre wwoofeuse est avec nous, une japonaise très sympa.

Après le premier diner on à l’occasion de parler avec Susan, en Français, quel plaisir ! Et elle nous raconte, comment elle a rencontré son mari, à Harvard, en doctorat. Ah, et après il a enseigné pendant plusieurs années à Harvard Business ? A l'ESSEC et à la Sorbonne ? Et maintenant il est directeur au gouvernement d’un centre de recherche pour l’innovation et l’anticipation des problèmes des entreprises ? C’est pour ca l’immense bibliothèque qui se construit au RDC, on a affaire à des TRONCHES la, 2 docteurs d’Harvard. Et puis pour en rajouter, la fille de 15 ans à écrit à 13 ans un bouquin, enfin plutôt un pavé, dans le genre épais comme un dico. Sur l’histoire d’une fille juive à Varsovie qui vit la 2nd guerre mondiale, le truc hyper documenté plus vrai que nature, qui bientôt sera publié. Quoi dire à part OMG ?! Oui, bah moi je sais que les lire les bouquins …  Mais bon, Ii faut bien une place pour tout le monde dans l’univers n’est ce pas ?

Juste trop dingue, comment dans le fin fond de la Tasmanie dans le fin fond de l’Australie on peut faire ce genre de rencontre. A chaque fois je me dis « c’est bon, je crois que plus rien ne m’étonnes là » et pourtant …!

Vue depuis la maison

Un bout de la maison

Plus de photos à venir !


1 commentaire:

  1. y a des gens "incrédible and famous " quel bonheur d'en croiser sur sa "route" bises. Dad

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