Après
un 20ème changement de plan nous sommes partis seul sur
Kangaroo Island pour 4 jours! Gros sac à dos sur le dos, grâce à Mnem qui
nous a prêté pas mal de chose, en route pour Cap Jervis, 1h30 de bus depuis Adelaïde
pour prendre le ferry (tout ca pour la modique somme de 150$ each, j’adore les
prix ici).
Heureusement
il n’y a que 45minutes de ferry, car même si on n’a pas le mal de mer, je pense
qu’on peut facilement l’attraper après quelques instants de plus passer sur ce
bateau. L’inventeur du sac à vomi est tout simplement un géni, il est même
louer par certain ici je pense.
On
arrive assez tard le premier soir, on décide donc de camper dans notre ville
d’arrivée : Penneshaw. On est super excité d’être arrivé alors on en oubli
la douleur que subit nos épaules de par ces énormes backpack (petite parenthèse,
je ne sais pas si je vous ai expliqué tout le champ lexical qu’il y a autour de
ce mot, le backapck. Je l’utilise pas mal alors peut être qu’après 4 mois vous
aurez compris mais je ne préfère pas prendre de risque :
- Backpack : le gros sac à dos des voyageurs, celui la même qu’on porte sur Kangaroo Island avec la tente, sac de couchage et tout le toutim qui va avec
- Backpacker : initialement représente le voyageur qui porte ce sac, le campeur quoi, et maintenant qui désigne au fait toutes les personnes qui voyage comme nous au travers de l’Australie
- Backpacker : qui désigne aussi une auberge de jeunesse !
Voila
je ferme la parenthèse) donc comme je disais on est excité, tout ca tout ca, et
on se lance dans le camping sauvage, avec comme mission de trouver le meilleur
spot pour dormir ce soir. On sort de la ville, on marche quelques km (et ce
n’est pas plat). Ne serait ce pas parfait au bord de cette falaise, face à la
mer ??? AH, les débutants ! Certes c’est joli et sympa, très sauvage,
aux premiers abords parfait. Mais au final, c’est même pas le fait que le sol
soit dur comme un caillou (ca malheureusement on le doit à nos tapis de sols
presque 1er prix et au fait que de toute façon en campant on ne peut
pas s’attendre à vraiment mieux), ni au fait qu’il fasse un peu froid. Non le
gros problème c’était plutôt le vent. D’abord sympa, bah oui on est au bord de
la mer alors ca met dans l’ambiance c’est sur. Mais une fois qu’on a monté la
tente (non sans une petite peine quand même) et diner, quand l’heure de dormir
arrive ca rigole moins.
Déjà,
il y a le fait que dans le camping sauvage on ne peut pas dire que ca soit sans
risque donc on n’est pas à 100% rassuré. A ca s’ajoute tous les bruits bizarres
et étranges dû au vent qui nous font d’abord penser à des choses pas trop cool
(attaques de Kangourou qui serait attiré par l’odeur de notre conserve de
thon-tomates ouverte, ou par notre pain) à des choses carrément horribles (on
en revient à l’histoire du gars avec une tronçonneuse).
Ensuite,
dans la nuit le vent devient vraiment très fort. La tente commence à se torde
dans tous les sens, j’ai même peur qu’elle s’envole (je sais, c’est impossible
puisqu’on est dedans mais vous voyez ce que je veux dire). Et le vent fait
claquer les « murs » de la tente, le bruit est juste insupportable.
Même avec mes boule quies j’entends les toiles de la tente qui claquent, c’est
comme si quelqu’un froissait et défroissait un paquet de chips juste dans mon
oreille.
En
plus on se trouve sur une colline donc la tente est sur une petite pente. Toutes
les heures on se réveille pour « remonter », les sacs de couchages
nous faisant glisser contre le bas de la tente.
Tout
ca pour dire que c’était une petite première nuit, et que dû à toutes les
explications ci-dessus on a ensuite passé la nuit d’après dans un camping
officiel avec paiement à la clé.
Sur
l’île il n’y a pas de transport public, aucun bus qui puisse relier les 150km
d’est en ouest, ni les 50km du nord au sud. La compagnie du ferry à mis en
place des navettes sur l’île. En plus de n’être que 2 fois par jour, ces bus
coûtent environ 35$ aller/retour. Faut pas pousser mémé, on leur a déjà donné
150$ ho. Alors qu’il suffit de se mettre au bord de la route et de lever le
pouce ! Et ça marche pas mal, on a rencontré pas mal de gens, des locaux
et des touristes Australiens. On a quand même fait 300 km sur toute l’île comme
ca, partageant parfois 1h de route avec un total inconnu.
On
n’a pas pût aller très loin sur Kangaroo Island, difficile de se déplacer sans
sa propre voiture, le stop marche plutôt bien près des villes mais dés qu’il
s’agit d’aller à l’autre bout c’est une autre histoire. Il n’y a que 4000
habitants, à certains endroits de l’île il n’y a qu’une voiture par heure qui
passe donc n’ayant pas énormément de temps on n’a pas voulu prendre de gros
risque à s’y aventurer.
Notre
programme :
- Vendredi soir : passée sur la fameuse colline-face-à-la-mer de Penneshaw
- Samedi : visite d’American River, Penninghton Bay, Kingscote (la capitale aux 2000 habitants wouhou), 1er essaie pour aller à Vivonne Bay mais après 1h30 de stop infructueux au milieu de nulle part retour sur le camping de Kingscote pour y passer la nuit
- Dimanche : Départ de Kingscote pour Emu Bay avec essaie de pêche et camping à la clé pour la nuit
- Lundi : 2ème essaie pour se rendre à Vivonne Bay : Victoire ! On y passe la nuit, sur la plage
- Mardi : De retour à Kingscote, déjeuner dans le meilleur Fish’n Chips de l’île puis retour sur Penneshaw (dans un camping cette fois ci !) pour reprendre le ferry mercredi matin
On
est rentré donc mercredi sur Adelaïde, en s’y arrêtant pour déjeuner avec la
bande de personnes avec qui on va se rendre à Alice Springs en passant par
Uluru, et pourquoi pas jusqu’à Darwin. On est 9 avec une voiture et un 4x4, 7
français et 2 allemandes ca promet ! Départ jeudi matin, stop à Uluru
prévu pour samedi et arrivé à Alice Springs prévu Dimanche ou Lundi. La grande
question est « capterons nous avec nos mobiles et aurons nous
internet ? »
Affaire
à suivre !
A : Penneshaw B : American River C : Kingscote D : Emu Bay E : Vivonne Bay |
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