dimanche 11 novembre 2012

Quelque part dans le quartier Fortitude Valley, dans une auberge de jeunesse...


Déjà 2 jours que nous sommes arrivés, pourtant on ne peut pas dire que nous avons été très actifs. Encore aujourd’hui le décalage horaire nous a plongé dans un état semi-comateux, nous obligeant à rejoindre nos lits pour quelques heures dans l’après midi.

Hier soir, après notre 1ere sieste, on décide de prendre un verre au bar de l’auberge histoire de décompresser. Tenue décontracte pour nous 2 : l’essentiel short-tee shirt-tongue.

Quelle erreur.

Le bar de l’auberge constitue enfaite une des plus grandes boite de nuit du quartier. Et si pour nous sortir danser est synonyme de tenue un tant soit peu classe, le dresse code australien est tout à fait différent, surtout en ce qui concerne celui des femmes.
La où nous jugerons une tenue digne d’une « péripatéticienne » en France, ici elle constitue la référence pour sortir.

Que ce soit dans notre auberge de jeunesse, ou dans notre quartier où il y a pas mal de bar, c’est le concours aux talons les plus hauts (à vue d’œil je dirais minimum 12cm),  à la robe la plus courte voir transparente à certains endroits… Ce dés 20h et sans que cela ne choque qui que ce soit. A coté, les 2 robes de soirées que j’ai emmené peuvent concourir dans la catégorie «  habits de none ».

Nous avons visité le centre ville ce soir. Ce qui apparait comme un regroupement de buildings vu de l’extérieur est enfaite constitué, aux pieds des immeubles, d’un tas de commerce, resto et  bar qui en font un centre ville très dynamique.



Encore là on constate la différence avec la vie Parisienne : tous les bars sont ouverts sur l’extérieur, on chante et on danse et toute la rue en profite. On est loin des videurs qui nous mettent la pression pour faire moins de bruits à la sortie des bars, et des discothèques situées dans les sous sols et autres « caves ». Pourtant pas de débordements particuliers à noté…  En tout cas pour l’instant.

Un autre détail qui nous a frappés : aucune boutique, lorsque vient l’heure de la fermeture, ne baisse un rideau de métal pour assurer une protection. Apparemment la confiance règne !

Avec nos numéros de portable australien flambant neuf on va maintenant pouvoir se mettre sérieusement à la recherche d’une coloc. L’auberge est réservée jusqu’à vendredi prochain mais si on peut partir avant ca ne serait pas du luxe. Ici les personnes cuisinent avec une huile en aérosol, le genre de chose que j’ai pris en premier lieu pour une bombonne anti-fourmis jusqu’à voir quelqu’un « pshitter » sa poêle. On ne peut pas sortir de la cuisine sans avoir l’impression d’avoir pris une douche d’huile. Burk.

Ci-dessous une photo by night devant le Story Bridge, pont célèbre qui surplombe la Brisbane River.


3 commentaires:

  1. Hahaha, habits de none, excellent !

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  2. Nice nice nice !
    Dépaysant ce climat de confiance...
    D'abord l'aéroport, puis les bars !
    Les gens respirent tant la confiance que ça ?

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